PREVENTION DES RISQUES PSYCHOSOCIAUX (RPS) : SI C’EST MIEUX, C’EST MOINS CHER !

Introduction :
Le dicton dit « Mieux vaut prévenir que de guérir », nous avons tous entendu cela au moins une fois. Mais à l’heure où certains pensent encore que payer les conséquences de la survenue d’une crise coûte moins que de la prévenir, ICAS France propose un éclairage en matière de prévention holistique de la santé mentale à destination de tous les dirigeants et acteurs de la santé en entreprise en France.

Résumé :
La prévention de la santé mentale, comprenant les RPS historiquement affiliés à l’environnement de travail professionnel, et les troubles qui surgissent dans la vie privée, est plus efficace si elle est faite à temps ; c’est à dire avant que la crise ne s’établisse et que des coûts non budgétés et non maitrisés ne se présentent. En d’autres termes : Devancer, Anticiper, Ne pas attendre le pire est la meilleure des solutions. Cette prévention globale et dynamique (concept de « volonté préventive précoce »), si l’on observe le ratio bénéfices socioéconomiques / investissement financier, est la seule option gagnante pour l’entreprise car elle produit de biens meilleurs résultats. Le gain en matière de retour sur investissement est plusieurs fois plus important que le coût isolé de l’investissement initial en prévention.

Nous pouvons attribuer à l’EAP d’ICAS France la classification d’un investissement simple, justifié et profitable pour tous dans l’entreprise, par la corrélation directe observée statistiquement entre prévention et gains de performances socio-économiques.

 

En détail :
L’information capitale est que si une prévention est plus efficace, elle est automatiquement moins chère, si l’on considère la diminution totale des coûts directs et indirects. Elle est par cela plus forte et efficace car elle réduit à temps le potentiel des effets négatifs sur les employés. À contrario une faible efficacité ne permet de voir la prévention que comme une charge. Voici le secret du « cercle des bénéfices réalisés » ! Plus (+) de prévention produit … plus (+) de résultats.

Par simplification, si un feu se déclare à votre domicile, quel est le timing idéal pour éteindre ce feu ? Comment éviter qu’un toit brûle, qu’il y ait une généralisation de l’incendie ? Qu’il s’agisse d’une cathédrale, d’une organisation, d’une situation personnelle, agir vite et à temps avant que la catastrophe ne s’établisse complètement semble, quand même, relever du bon sens. Prévenir, c’est donc éviter le mauvais avant que ce soit le pire. Prévenir le plus tôt que possible est donc une condition préalable. Et beaucoup moins cher à l’arrivée que d’attendre la surprise d’une crise agir sur l’organisation.

Qui est le premier conscient qu’une charge ou une qu’une crise s’annonce dans son environnement social ? L’employé lui-même. C’est donc un acteur déterminant de cette prévention, tant sur le niveau primaire que secondaire. Et les moyens qui lui sont alloués doivent permettre un accès facilité à toute action de prévention, et cela de façon anonyme pour chaque employé.

Ce sujet transposé et appliqué à l’organisation et à ses employés, des feux et des étincelles existent à plusieurs niveaux : un entretien important raté, un conflit non-résolu, une longue érosion de la performance individuelle, le manque de concentration répété ou la distraction par des soucis. Ces étincelles du feu au travail trop souvent exacerbées par des situations difficiles dans la vie privée (pour 67% des situations – Étude ICAS France 2020), et vice versa, participent à l’apparition du « cercle de désespérance » qui est balisé par des soucis familiaux, des angoisses personnelles, des questions professionnelles, des épisodes de crise (pandémie incluse) …non accompagnés avec un programme de prévention et de soutien global et professionnel.

Tout choix d’investissement en prévention est toujours moins onéreux que la reconstruction d’un immeuble – d’une relation entre collègues de travail – d’un bien-être et d’une santé personnelle. Ce qui est trop souvent oublié c’est le coût du temps passé et irréparablement gaspillé…

Plus important encore qu’un taux d’absentéisme identifié dans l’entreprise, qu’il soit nécessaire ou superflu, le présentéisme vu comme un manque de concentration au travail, et l’absentéisme social, coûtent considérablement plus cher. Ce temps de travail non productif créé par la préoccupation, la dominance de charges et de sentiments personnels, et la fonction d’amortisseur social de l’entreprise, n’est pas du tout considéré et maitrisé dans le coût de l’absentéisme et des pertes d’efficacité. Pire : puisque c’est compliqué à calculer, alors c’est oublié !

Comment alors calculer si la prévention est moins chère et plus efficace ?
Si, pour démarrer, vous prenez simplement en considération le gain de l’ensemble des résultats positifs d’une prévention précoce sur l’absentéisme – le turnover – le désengagement des employés, et que vous le comparez au coût des investissements en prévention (Formation – EAP ou Programme de soutien aux employés), voici un moyen simple de calcul de l’efficacité (ROI) de la bonne prévention. Et svp n’oubliez pas d’intégrer l’ensemble des coûts cachés, ou tout du moins leur estimation !

Si la prévention est trop chère à vos yeux, c’est certainement qu’elle manque alors d’efficacité.

En conclusion, un EAP (anglais : Employee Assistance Program) est le programme d’aide à la direction – aux managers – aux employés qui comprend la prévention de toutes les charges et préoccupations négatives associées au travail et à la vie privée. Cette prévention holistique de la santé mentale réduit des coûts non-nécessaires, directs et indirects, pour l’organisation et pour l’individu.

L’EAP de par sa structure complète, et son implémentation facile, est plus rentable car il est en moyenne 6 fois plus efficace qu’une simple ligne d’écoute psychologique. C’est garanti !

Pour découvrir quelle est la portée de cette prévention et les bénéfices obtenus avec un EAP, contactez Benjamin Saviard, Directeur ICAS France : benjamin.saviard@icas-france.com, 01 75 85 01 61.